Les retrouvailles se font lundi matin 1er aout au garage associatif nantais. Sont présents 4 membres de Pierre Paille Poutre et Co, cinq personnes proches de l’Atelier et le formateur Alain Marcom.
Le chantier isolation terre-paille du mur n’étant pas tout à fait terminé, nous mettons les mains dans la terre en haut de l’échafaudage à 5 mètres du sol. La dernière auge est vidée vers 13h ; c’est l’heure du déjeuner concocté par 2 volontaires et des premières explications techniques d’Alain.
La structure du toit existante n’est pas assez résistante pour supporter tuiles, ouate de cellulose et les 50kg/newton réglementaires(neige ou tempête) au mètre carré, nous devrons donc la renforcer. Pour cela, il nous faudra moiser (i.e. prendre en sandwich) les pannes et contre-chevronner.
Un chantier coupe de bois est créé dans la cour à l’abri d’une grande bâche car la météo n’est pas clémente. Chaque moise et contre-chevron est coupé « sur mesure ». Aussi double-mètres, fausses équerres, scies circulaires, scies sauteuses et égoïnes vont chauffer durant deux jours. Dans le même temps une équipe de trois personnes pratique une ouverture dans le toit et pose un Velux : nous allons vers la lumière !
Le toit étant assez pentu, nous avons conservé l’échafaudage de 5 mètres contre le mur du fond et installé une plate-forme de travail à 2m de haut sur toute la surface de la pièce. Durant 3 jours, c’est un concert permanent de visseuses et marteaux dûment estampillés 3pco. Plusieurs kilos de vis et clous vont y passer.
Jeudi nous créons des caissons étanches d’environ 50 sur 80cms avec un film pare-vapeur entre pannes, chevrons et contre-chevrons. Vendredi, la machine à insuffler la ouate de cellulose louée pour la circonstance entre enfin en fonction : 25 à30 kgs par caisson. Les derniers sont remplis samedi matin ; nettoyage, rangement et fin de chantier vers 15h.
Durant cette semaine, chaque pause-café d’après déjeuner a été l’occasion pour notre truculent et très pédagogue formateur de nous fournir force explications techniques et de développer quelques uns de ses thèmes favoris autour de l’intensité sociale, de la non vertu des villes et des multinationales du green wasching. Pour poser le dernier jour la pertinente question de l’équité de l’échange entre formateur, stagiaires et association bénéficiaire du travail fourni.
Un grand merci donc à Alain, à Yannick, Carole, Joel, Cedric et Serge et à la dream team 3pco.